Une réflexion lancée en 2014
Convaincu de l’importance de se réapproprier les savoirs traditionnels liés au jardin et face aux enjeux emmergents liés à l’alimentation, Charles Peyrouty a sillonné l’Ouest de la France du Bordelais à la Normandie à la rencontre des jardins alternatifs. Appelés jardins familiaux, associatifs, ouvriers ou partagés, tous partaient d’une bonne intention. Lors de ce diagnostic, il est apparu qu’un élément était souvent sous estimé : la dynamique humaine. Il était primordial de concevoir un dispositif qui puisse s’adapter à chaque contexte tout en offrant un cadre clair et reproductible.
C’est après un an d’étude et de conception, que les premiers Jardins Humains apparaissent. Ils sont initialement conçus comme un support vivrier (en village) puis comme un vecteur de lien social (en quartiers prioritaires). Ils s’inscrivent d’abord localement, avant de s’étendre petit à petit. Cette démarche s’étend au-delà du jardin collectif pour devenir désormais un support pédagogique (en lycée) ou thérapeutique (en institut spécialisé). De Mantes-la-Jolie à Villiers-en-Arties en passant par Magnanville, Juziers, Limay, Villiers-Saint-Frédéric, c’est toute une région où poussent des Jardins Humains.
Pour un Jardin Humain, écologique et collectif
Afin de répondre aux nouveaux enjeux écologiques, économiques et sociaux de notre siècle, des solutions innovantes à l’échelle locale doivent voir le jour. Une preuve grandeur Nature qu’un nouveau mode de vie plus respectueux de l’Homme et de la Nature est possible. L’association la SEVE s’inscrit au cœur de ce mouvement avec le déploiement de ses « Jardins Humains » dans le but de redonner du sens aux actions individuelles tout en répondant à nos besoins fondamentaux dans les villes, les villages, les quartiers prioritaires et tous les lieux où s’exprime le collectif.
L’accès libre à une nourriture saine !
Parce qu’il pousse toujours plus dans un jardin que n’en sème le jardinier, chaque projet est ouvert au plus grand nombre. Les principes d’inclusion et de partage sont au centre des Jardins Humains.
Les jeunes générations côtoient les plus anciens et le jardin s’ouvre aux voisins …
Grâce à un accompagnement pas à pas
Un Jardin Humain est une seule et unique parcelle. Elle est entretenue par un groupe en collaboration partagée. Ces personnes sont appelées les éco-jardiniers. Ce jardin est un espace de production locale dans lequel les éco-jardiniers auront l’occasion d’apprendre le « faire ensemble », le jardinage écologique, les principes de la permaculture et les techniques agricoles de base. Ils sont accompagnés par l’association La SEVE jusqu’à leur autonomie.
Au coeur de mon village
Au pied de mon immeuble
Au sein de mon lycée
Au cœur de ma structure sociale
Au quotidien dans mon entreprise
Objectifs des Jardins Humains
- Mettre en route un espace de rencontre, d’échange et de partage dans le but de re créer du lien
- Permettre à la biodiversité locale de s’exprimer en synergie avec les productions
- Impliquer les habitants, les bénéficiaires, les décideurs dans une nouvelle dynamique de territoire
Le rôle de l’association
- guide la gestion du projet,
- apporte les connaissances agricoles
- offre une méthodologie solide
- diffuse la permaculture et rend autonome
Un projet en images
Ce sont eux qui en parlent le mieux :
Le Jardin Humain de Magnanville – La MAJEP
Ce partenariat a permis de créer un jardin à partir d’un terrain vierge de plantation, la terre étant une terre de remblais. La SEVE a été un moteur pour rassembler les énergies. Puis elle a nous a permis de pérenniser l’expérience du jardin humain en créant une association, alors capable de voler de ses propres ailes. Puis l’association à pu ouvrir le jardin à une classe de Magnanville sur une année scolaire.